Inspirées par des villes comme Venise, Amsterdam ou Santorin, d’autres destinations touristiques françaises pourraient à leur tour prendre des mesures pour limiter l’accès aux navires de croisière. La pollution engendrée par ces mastodontes ainsi que le tourisme de masse pourraient pousser certaines municipalités à réfléchir à des alternatives pour préserver leur environnement. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur cette tendance qui pourrait bien révolutionner le secteur du tourisme au niveau mondial.
Amsterdam, un exemple à suivre ?
Amsterdam a récemment pris une décision radicale pour protéger son patrimoine et ses habitants. En effet, la ville a adopté une motion pour que les bateaux de croisière accostent hors de son centre historique. Cette mesure vise à réduire la pollution générée par ces navires ainsi que l’afflux massif de touristes dans les zones sensibles. Chaque année, une centaine de navires font escale dans le port mythique d’Amsterdam, contribuant ainsi au tourisme de masse, de très courte durée. Les impacts sont nombreux :
- Pollution de l’air et de l’eau
- Congestion des sites touristiques
- Dégâts sur les infrastructures et le patrimoine
Amsterdam n’est pas la seule ville concernée par cette problématique. Venise, en Italie, et Santorin, en Grèce, ont aussi instauré des limitations d’accès aux croisiéristes.
La taxe de débarquement à Venise
Confrontée à l’afflux massif de touristes et à la pollution générée par les bateaux de croisière géants, la Cité des Doges va mettre en place une taxe de débarquement. Cette mesure vise à limiter le nombre de visiteurs et à préserver l’environnement fragile de la ville. En effet, Venise accueille entre 28 et 30 millions de visiteurs par an, ce qui engendre des dégâts importants sur son patrimoine et sa population locale.
Cette taxe est une première étape pour mieux réguler le tourisme de masse dans la ville italienne. D’autres mesures pourraient suivre afin de préserver la qualité de vie des habitants et protéger l’écosystème vénitien. Venise a par ailleurs mis en place une taxe de 5 € pour essayer de contenir l’afflux de touristes en haute saison.
Santorin, un modèle de gestion durable du tourisme ?
L’île grecque de Santorin fait également face à un afflux massif de touristes, notamment en raison de ses paysages spectaculaires et de son patrimoine architectural unique. C’est une escale incontournable lors d’une croisière en Méditerranée. Pour préserver cet écrin de beauté, les autorités locales ont pris des mesures drastiques en limitant le nombre de croisiéristes pouvant accoster chaque jour.
Ainsi, seuls 8 000 visiteurs sont désormais autorisés à débarquer quotidiennement sur l’île. Cette limitation vise à protéger la qualité de vie des habitants et à préserver le patrimoine naturel et architectural de Santorin.
Quelles alternatives pour les destinations touristiques françaises ?
Inspirées par ces exemples étrangers, certaines villes françaises pourraient elles aussi prendre des mesures pour limiter l’accès aux navires de croisière géants. C’est le cas notamment de Marseille où la présence des géants des mers crée la polémique depuis de nombreuses années. Parmi les options envisageables, on peut citer :
- La mise en place d’une taxe de débarquement
- La création de ports alternatifs ou de zones d’accueil spécifiques pour les bateaux de croisière
- Des limitations quant au nombre de visiteurs autorisés à débarquer chaque jour
En France comme ailleurs, il semble que le tourisme de masse et les bateaux de croisière géants soient de plus en plus remis en question. Face aux défis écologiques actuels, il faut trouver des solutions durables permettant de concilier préservation de l’environnement et développement économique lié au tourisme.
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